Vous êtes à la recherche d’un lieu de travail pour développer votre activité professionnelle, mais n’avez pas les moyens ou les besoins d’avoir des bureaux dédiés ? Pourquoi ne pas envisager de vous installer dans un espace de coworking ? Mes Aides Financières vous dit tout sur les options qui se présentent à vous en Belgique.
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Le coworking en Belgique
En progression continue à travers l’Europe, le coworking poursuit son accélération sur les principaux marchés de bureaux européens, et la Belgique ne fait pas exception ! Après plusieurs années d’expansion soutenue sur les marchés belges, et notamment à Bruxelles et Anvers, le coworking s’est peu à peu étendu sur l’ensemble du territoire jusqu’à représenter plus de 20% du take-up du marché du bureau en Belgique. Un modèle qui jouit de l’explosion des besoins en matière de flexibilité des utilisateurs et des entreprises et qui devrait s’inscrire dans la durée. Retours sur les grandes composantes du coworking en Belgique et sur les avantages pour les entreprises à privilégier cette organisation du travail.
Les acteurs du coworking en Belgique renforcent leur présence
Avec plus de 500 espaces de coworking recensés en Belgique en 2022 selon la Belgian Workspace Association (BWA) et des prévisions de marché de l’ordre de 30% du marché des bureaux en 2030, le coworking s’impose en Belgique comme un modèle incontournable.
Du fait de sa position centrale au cœur de l’Europe, et de son ouverture sur l’international, la Belgique est aujourd’hui la terre d’accueil de nombreux travailleurs en quête de nouvelles expériences professionnelles. Comme partout, le modèle y est plébiscité et s’inscrit désormais dans les habitudes de travail des Belges.
Pionniers Belges des espaces de travail flexibles et du coworking, les cofondateurs de Silversquare, Axel Kuborn et Alexandre Ponchon ont par ailleurs récemment affirmé, dans une interview donnée au soir.be, leur volonté d’ouvrir deux nouveaux espaces en Belgique en 2023 à Anvers et Louvain la Neuve. Complétant ainsi leur offre avec plus de 50 000 m² d’espaces de bureaux flexibles.
Les quartiers centraux des affaires et les centres-villes sont les destinations privilégiées des coworkers qui estiment à 45% en Belgique que leur activité est compatible avec cette organisation du travail.
Coworking : une solution aussi considérée par les entreprises
Souvent, lorsque l’on parle des espaces de travail flexibles et du coworking, on y voit une finalité pour les travailleurs en quête d’agilité et de flexibilité. Toutefois, les entreprises aussi tendent à considérer cette solution pour des raisons financières, mais aussi écologiques.
Réduire sa surface immobilière et investir des espaces tiers pour ses équipes revient en effet à réduire son empreinte carbone et immobilière, première charge de dépenses des entreprises.
Et une crise en entrainant une autre (en réalité plusieurs autres si l’on considère les crises énergétiques, des matières premières ou encore de l’immobilier), il devient désormais crucial pour les entreprises de réaliser des économies de loyers et de foncier pour faire face, et de repenser leurs stratégies immobilières.
Si l’objectif premier est financier, la réflexion des entreprises se porte sur une approche coûts-bénéfices à quatre dimensions. Elle prend en compte :
- les investissements à réaliser (digitalisation des équipes et de l’entreprise, accompagnement des équipes, outils digitaux…) ;
- les surfaces à privilégier (home office, espaces de coworking, bureaux…) ;
- les économies générées ou espérées ;
- l’incidence de ces décisions en termes d’engagement collaborateur et d’image.
Raisonner par poste de travail utile
Pour une entreprise, les espaces de coworking sont une aubaine puisqu’ils permettent de louer les espaces en raisonnant par poste de travail, sans se soucier de l’offre servicielle, déjà déployée et mise en œuvre par les marques de coworking.
L’usage prédomine dans un objectif de rentabilité des surfaces ! En effet, comme le confiait Séverine Legrix de la Salle à Capital en parlant le nouveau siège social d’Orange, « avant la crise de 2020, 30 à 40% des postes tertiaires étaient inoccupés au quotidien » en raison des congés, des RTT, des formations, déplacements, arrêts maladies… Il s’agit donc de raisonner en matière d’espaces de travail nécessaires à un moment T.
Par ailleurs, tous les centres proposent aujourd’hui des solutions clés en main à la journée, à la semaine ou au mois, rendant l’utilisation des espaces encore plus agile. De quoi permettent là encore d’y voir une occasion de rationaliser ses dépenses.
Les dirigeants ont ainsi une vision favorable du coworking et envisagent, selon une étude de Cushman & Wakefield, d’y doubler leur investissement dans ces espaces à horizon 5 ans. Affaire à suivre…