💲Quel est le montant moyen de la taxe kot en Belgique ?
Le montant varie selon les communes mais se situe généralement entre 100 € et 200 € par an.
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En Belgique, certaines communes considèrent les kots comme des résidences secondaires, ce qui leur permet de générer des revenus par le biais d’une taxe spécifique, appelée « taxe sur les secondes résidences ».
Cette taxe est justifiée par les communes, car les étudiants occupent les services communaux (voirie, sécurité, etc.) sans y être domiciliés. Selon la réglementation en vigueur, un étudiant qui réside chez ses parents mais qui vit dans un kot durant l’année académique est susceptible de devoir s’acquitter de cette taxe.
Le montant varie fortement d’une commune à l’autre. À titre d’exemple :
En principe, c’est le propriétaire du kot qui est redevable de cette taxe. Cependant, certains contrats de bail prévoient que cette taxe est imputée au locataire ou qu’elle est incluse dans une provision forfaitaire dans les charges. Il est donc très important de savoir qui est redevable de cette taxe avant la signature du bail. De plus, si ce n’est pas fixée, faites-le en amont avec le propriétaire.
Chaque commune peut décider librement d’appliquer ou non cette taxe. Voici un aperçu non exhaustif :
Villes | Taxe kot appliquée | Montant approximatif |
Gand | Oui | ~100€/an |
Louvain | Oui | 100 à 150 €/an |
Bruxelles | Variable selon la commune | Jusqu'à 200 €/an |
Liège | Non | / |
Namur | Non | / |
La Ville de Gand, par exemple, a mis en place une réglementation stricte autour des logements étudiants, exigeant des déclarations de location et imposant une taxe spécifique pour chaque chambre mise en location.
Plusieurs situations permettent de ne pas avoir à payer cette taxe :
Si l’étudiant opte pour le maintien de son domicile dans la commune où se situe le kot, la taxe kot est alors généralement évitée, car le logement n’est alors plus considéré comme une résidence secondaire. Cette situation est la plus simple et la plus efficace.
Dans le cadre de la gestion des résidences étudiantes, certaines communes peuvent être amenées à faire une exception pour les logements loués à long terme ou qui constituent le centre de vie de l’étudiant, même en l’absence de changement de domicile officiel. Il est donc important de consulter les réglementations dans la commune où vous logez.
Certaines villes, comme Namur ou Liège, n’ont pas encore implémenté cette taxe. D’autres villes, comme Bruxelles, appliquent des réglementations spécifiques à chaque commune (Ixelles, Etterbeek, etc.). Mes Aides Financières vous conseille donc fortement de contacter la commune dans laquelle vous allez emménager afin de connaitre exhaustivement les politiques mises en place.
Dans l’éventualité où un étudiant recevrait un avis de taxation alors qu’il n’est pas concerné. Différentes procédures s’offrent à lui :
Par exemple, un étudiant qui réside dans son kot depuis le début de l’année scolaire et qui est néanmoins soumis à une taxe sur résidence secondaire peut fournir un certificat de domicile pour obtenir l’annulation de cette taxe.
Dans les villes de Bruxelles et Louvain, les allocations logement ne prennent pas en charge directement la taxe kot. Ces dépenses peuvent néanmoins être compensées par les aides financières que reçoivent les étudiants. Il est donc nécessaire de bien gérer son budget étudiant pour maximiser ses chances de réussite.
Le montant varie selon les communes mais se situe généralement entre 100 € et 200 € par an.
En principe, c’est le propriétaire. Mais dans certains cas, le contrat prévoit que l’étudiant en assume le coût, totalement ou partiellement.
Le moyen le plus courant est de se domicilier dans le kot, ou de louer dans une commune qui n’applique pas la taxe.
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