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La réforme du chômage entre en vigueur en Belgique avec une mesure sans précédent : des milliers de chômeurs recevront d’ici 2027 un courrier leur annonçant la fin de leurs allocations après deux ans d’inactivité. Cette réforme fédérale, déployée en six vagues successives depuis octobre 2024, vise à transformer radicalement le système d’indemnisation du chômage belge. Mes Aides financières vous explique en détail qui est concerné, quand les courriers seront envoyés, et surtout, quelles alternatives s’offrent aux personnes touchées par cette mesure qui bouleverse déjà le paysage social du pays.
Comprendre la réforme du chômage : les principes fondamentaux
L’objectif gouvernemental : une limite de deux ans
Le gouvernement fédéral belge a mis en place une limite maximale de deux ans d’indemnisation de chômage pour les demandeurs d’emploi. Cette mesure radicale marque un tournant majeur dans la politique sociale belge. L’objectif affiché est d’encourager le retour rapide à l’emploi et de réduire les situations de chômage de longue durée.
Concrètement, cela signifie qu’à partir de 2027, aucun chômeur ne pourra cumuler plus de deux ans d’allocations sans activité professionnelle. Les personnes actuellement indemnisées depuis plusieurs années verront leurs droits progressivement supprimés selon un calendrier précis établi par l’ONEM (Office national de l’emploi).
Attention
Cette réforme du chômage ne concerne pas uniquement les nouveaux chômeurs. Les personnes actuellement indemnisées depuis plusieurs années sont les premières visées, avec des courriers d’avertissement déjà envoyés depuis septembre 2024.
Le système de périodes d’indemnisation en Belgique
Pour comprendre cette réforme, il est essentiel de maîtriser le concept des périodes d’indemnisation. Le système belge fonctionne avec des allocations dégressives divisées en trois périodes :
La première période d’indemnisation correspond aux premiers mois de chômage, où les allocations sont les plus élevées. Le montant dépend du salaire antérieur et de la situation familiale du demandeur d’emploi.
La deuxième période d’indemnisation débute généralement après plusieurs mois (la durée varie selon l’âge et la carrière). Les allocations diminuent progressivement pour atteindre un montant intermédiaire.
La troisième période d’indemnisation représente le niveau le plus bas d’allocations. C’est à ce stade que se trouvent les chômeurs de longue durée, ceux qui sont prioritairement ciblés par la réforme.
Les six vagues de notification : calendrier détaillé
Vague 1 (septembre 2024) : les premiers concernés
La première vague de courriers a été envoyée en septembre 2024. Elle visait deux catégories spécifiques de demandeurs d’emploi :
Les jeunes en allocations d’insertion qui n’ont jamais travaillé et qui perçoivent ces allocations depuis plus d’un an. Ces allocations, anciennement appelées « allocations d’attente », sont destinées aux jeunes qui sortent de leurs études et qui n’ont pas encore d’expérience professionnelle suffisante.
Les chômeurs en troisième période d’indemnisation avec plus de 20 ans de chômage complet. Ces personnes, souvent les plus éloignées du marché de l’emploi, ont reçu un avertissement indiquant que leurs allocations prendront fin le 1er janvier 2026.
Bon à savoir
L’ONEM a mis en place un système d’accompagnement renforcé pour les personnes recevant ces courriers. Il est crucial de contacter rapidement votre organisme régional de l’emploi (Actirisà Bruxelles, le Forem en Wallonie, ou le VDAB en Flandre) dès réception du courrier.
Vague 2 (octobre 2024) : élargissement aux chômeurs de longue durée
La deuxième vague a démarré en octobre 2024. Elle concerne les chômeurs en troisième période d’indemnisation ayant cumulé entre 8 et 20 années de chômage complet. Ces personnes ont reçu un courrier les informant de la suppression de leurs allocations à partir de mars 2026.
Cette catégorie représente plusieurs milliers de Belges, majoritairement âgés de plus de 45 ans, qui font face à des difficultés importantes pour retrouver un emploi en raison de leur âge et de leur éloignement prolongé du marché du travail.
Vague 3 (novembre 2024) : chômeurs de moyenne durée
Prévue pour la mi-novembre 2024, la troisième vague s’adressera aux chômeurs en troisième période d’indemnisation ayant accumulé moins de 8 ans de chômage complet. La fin de leurs allocations est programmée pour avril 2026.
Cette vague marque une accélération de la réforme, touchant désormais des personnes avec une ancienneté plus récente au chômage.
Vague 4 (2025) : la deuxième période d’indemnisation
La quatrième vague concernera les chômeurs en deuxième période d’indemnisation. Ces personnes, qui perçoivent encore des allocations à un niveau intermédiaire, verront leurs droits supprimés en juillet 2026.
Cette étape marque un tournant, car elle touche des chômeurs qui ne sont pas encore dans la phase la plus basse d’indemnisation, élargissant ainsi considérablement le périmètre de la réforme.
Important
Si vous êtes en deuxième période d’indemnisation, il est fortement recommandé de commencer dès maintenant à explorer les formations professionnelles disponibles via votre organisme régional de l’emploi. Ces formations peuvent prolonger vos droits et améliorer significativement votre employabilité.
Vagues 5 et 6 (2026-2027) : les chômeurs récents
Les cinquième et sixième vagues se déploieront entre fin 2026 et 2027. Elles viseront les chômeurs actuellement récents mais qui atteindront le seuil des deux ans d’indemnisation à ces dates.
L’objectif final du gouvernement est clair : d’ici 2027, aucun chômeur ne devra cumuler plus de deux ans d’ancienneté sans activité professionnelle.
Qui est concrètement concerné par la réforme ?
Les profils les plus vulnérables
Plusieurs catégories de demandeurs d’emploi sont particulièrement exposées à cette réforme du chômage :
- Les travailleurs seniors de plus de 50 ans en chômage de longue durée, qui rencontrent des difficultés majeures à retrouver un emploi en raison des discriminations liées à l’âge sur le marché du travail belge.
- Les personnes peu qualifiées qui n’ont pas de diplôme reconnu ou de compétences facilement transférables vers les secteurs en tension.
- Les travailleurs issus de secteurs en déclin (industrie lourde, textile, certains commerces) qui doivent se reconvertir mais manquent de ressources pour le faire.
- Les personnes avec des problèmes de santé non reconnus officiellement comme invalidité, qui limitent leur capacité à travailler sans leur ouvrir droit à d’autres formes d’aide.
Les exceptions et situations particulières
Certaines situations peuvent bénéficier d’exemptions ou d’aménagements :
- Les chômeurs qui suivent une formation qualifiante reconnue par leur organisme régional de l’emploi peuvent voir leurs droits prolongés pendant la durée de la formation.
- Les personnes en incapacité de travail reconnue médicalement basculent vers le système de l’assurance maladie-invalidité géré par les mutualités.
- Les travailleurs âgés proches de la pension peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de mesures transitoires ou d’un accès au régime de chômage avec complément d’entreprise (anciennement « prépension »).
Que faire si vous recevez le courrier de l’ONEM ?
Les démarches immédiates à entreprendre
Dès réception du courrier d’avertissement, plusieurs actions sont absolument essentielles :
- Contactez immédiatement votre organisme régional de l’emploi (Actiris, Forem ou VDAB). Ces organismes proposent un accompagnement renforcé pour les personnes concernées par la réforme. Prenez rendez-vous avec un conseiller dès que possible.
- Faites un bilan de compétences gratuit. Les trois organismes régionaux proposent des bilans professionnels pour identifier vos points forts et les secteurs où vous pourriez vous reconvertir.
- Explorez les formations disponibles. Une formation qualifiante peut non seulement prolonger vos droits aux allocations pendant sa durée, mais surtout améliorer significativement vos chances de retrouver un emploi.
- Vérifiez votre situation familiale et vos droits à d’autres aides. Selon votre composition familiale, vous pourriez être éligible au revenu d’intégration sociale (RIS) via votre CPAS local, ou à d’autres formes d’aide.
Ne laissez pas la réforme vous prendre au dépourvu : découvrez les aides régionales et communales auxquelles vous pouvez prétendre gratuitement.
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Les formations : une bouée de sauvetage
Les formations professionnelles représentent souvent la meilleure solution pour maintenir ses droits et améliorer son employabilité :
Le Forem (Wallonie) propose des centaines de formations dans tous les secteurs, de l’informatique aux métiers du soin, en passant par la construction et l’horeca. Ces formations sont gratuites et certaines donnent accès à une prime de formation.
Actiris (Bruxelles) offre un catalogue varié de formations, incluant des cours de langues (nécessaires sur le marché bruxellois), des formations techniques et des programmes de reconversion.
Le VDAB (Flandre) dispose d’un réseau étendu de formations professionnelles et d’accompagnements vers l’emploi, avec des liens directs vers les entreprises en recrutement.
Astuce
Privilégiez les formations dans les secteurs en tension (soins de santé, informatique, construction, logistique, horeca). Ces secteurs recherchent activement des travailleurs et offrent de meilleures perspectives d’embauche. Votre conseiller emploi peut vous orienter vers les métiers en demande dans votre région.
L’accompagnement par les services régionaux
Les organismes régionaux de l’emploi ont renforcé leurs équipes pour gérer l’afflux de demandes lié à cette réforme du chômage :
- Entretiens individuels réguliers avec un conseiller dédié qui vous aide à construire un projet professionnel réaliste.
- Ateliers collectifs sur la recherche d’emploi, la rédaction de CV, la préparation aux entretiens d’embauche.
- Mise en relation directe avec les employeurs via des salons de l’emploi, des speed recruitings et des plateformes en ligne.
- Aides à la mobilité si vous devez vous déplacer loin pour une formation ou un emploi (remboursement des frais de transport dans certains cas).
Les alternatives financières après la perte des allocations
Le revenu d’intégration sociale (RIS)
Si vous perdez vos allocations de chômage et que vous n’avez pas d’autres revenus, vous pouvez vous tourner vers le CPAS (Centre public d’action sociale) de votre commune pour demander un revenu d’intégration sociale.
Le montant du RIS varie selon votre situation familiale :
- Taux cohabitant : environ 761 € par mois
- Taux isolé : environ 1.142 € par mois
- Taux famille à charge : environ 1.543 € par mois
Le CPAS évalue votre situation globale, y compris les revenus de votre conjoint(e) et votre patrimoine. L’octroi du RIS est soumis à des conditions strictes et implique souvent la signature d’un contrat d’intégration avec des obligations (recherche active d’emploi, suivi de formations).
Attention
Le passage du chômage au RIS représente généralement une perte de revenus significative. De plus, le RIS est soumis à des conditions plus strictes que les allocations de chômage, notamment en termes d’enquête sur les ressources du ménage. Il est donc crucial d’anticiper cette transition et d’explorer toutes les alternatives possibles avant d’en arriver là.
Les aides complémentaires disponibles
Même avec des revenus réduits, plusieurs aides financières complémentaires peuvent vous soutenir :
- Les tarifs sociaux pour l’énergie : si vous percevez le RIS ou certaines allocations, vous pouvez bénéficier automatiquement de tarifs réduits pour l’électricité et le gaz.
- Les réductions de taxes communales : de nombreuses communes accordent des réductions ou exonérations de taxes pour les personnes à faibles revenus.
- Le Fonds social chauffage : une aide financière pour payer vos factures de mazout, gaz propane ou autre combustible de chauffage si vous êtes en difficulté.
- Les allocations familiales majorées : si vous avez des enfants à charge, certaines situations donnent droit à des montants augmentés.
- Les services du CPAS : aide médicale urgente, avances sur prestations sociales, aide alimentaire via des partenariats avec des banques alimentaires.
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Les activités autorisées pendant le chômage
En attendant de retrouver un emploi stable, certaines activités sont autorisées sans perdre vos allocations (tant qu’elles restent en vigueur) :
- Le travail associatif : vous pouvez vous engager comme bénévole dans une association sans impact sur vos allocations.
- Les articles 60 et 61 : certains CPAS proposent des contrats de travail via ces dispositifs, qui vous permettent de travailler tout en reconstituant des droits au chômage.
- Le statut d’artiste : si vous avez une activité artistique, des règles spécifiques s’appliquent via l’Office national de sécurité sociale (ONSS).
- Les activités complémentaires déclarées : sous certaines conditions et avec l’autorisation préalable de l’ONEM, vous pouvez exercer une petite activité complémentaire.
Impact sur les familles et les ménages
Les conséquences pour les cohabitants
La réforme du chômage a un impact direct sur la composition familiale et les stratégies des ménages :
- Les couples où les deux partenaires sont au chômage font face à une double perte de revenus potentielle. Si les deux dépassent le seuil des deux ans, le revenu familial peut chuter drastiquement.
- Les jeunes adultes vivant chez leurs parents perdent leurs allocations d’insertion après un an pour ceux qui n’ont jamais travaillé, ce qui peut créer des tensions intrafamiliales et compliquer l’accès à l’autonomie.
- Les familles monoparentales sont particulièrement vulnérables, car la perte des allocations d’un parent seul peut basculer toute la famille dans la précarité.
Les choix difficiles des ménages
Face à cette réforme du chômage, de nombreuses familles doivent faire des choix stratégiques complexes :
- Accepter un emploi moins qualifié ou moins bien payé que leur formation initiale pour éviter la coupure des allocations, quitte à chercher mieux ensuite.
- Déménager vers des zones où le coût de la vie est moins élevé, particulièrement pour les familles vivant en région bruxelloise où les loyers sont très élevés.
- Reporter des projets importants (achat immobilier, rénovations, études supérieures des enfants) en raison de l’incertitude financière.
- Mobiliser les réseaux familiaux pour un soutien financier temporaire, créant parfois des situations de dépendance difficiles.
Les secteurs qui recrutent : opportunités d’emploi
Les métiers en forte demande
Pour maximiser vos chances de retrouver rapidement un emploi, il est stratégique de se tourner vers les secteurs en tension qui peinent à recruter :
- Le secteur des soins de santé recherche désespérément du personnel : infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie, kinésithérapeutes. Le vieillissement de la population belge garantit une demande croissante pour les décennies à venir.
- L’informatique et le numérique offrent de nombreuses opportunités, même pour des profils en reconversion. Les formations courtes en développement web, en cybersécurité ou en gestion de bases de données peuvent ouvrir des portes rapidement.
- La construction et la rénovation manquent cruellement de main-d’œuvre qualifiée : électriciens, plombiers, menuisiers, maçons. Ces métiers offrent souvent de bons salaires et de la stabilité.
- La logistique et le transport explosent avec l’essor du e-commerce. Caristes, préparateurs de commandes, chauffeurs poids lourds sont très recherchés.
- L’horeca (hôtellerie-restauration) recrute en permanence, particulièrement dans les grandes villes et zones touristiques.
Astuce
Les métiers en pénurie donnent souvent accès à des primes à l’embauche pour l’employeur, ce qui augmente vos chances d’être recruté. Consultez régulièrement les listes officielles publiées par le Forem, Actiris et le VDAB. Ces organismes proposent aussi des formations accélérées spécifiquement pour ces métiers.
Les aides à l’embauche pour les employeurs
Informer les employeurs potentiels des avantages financiers dont ils peuvent bénéficier en vous embauchant peut faire la différence :
- Les réductions de cotisations sociales pour l’embauche de certains profils (seniors, chômeurs de longue durée, jeunes).
- Les primes régionales à l’embauche variant selon votre région et votre profil.
- Le plan Activa (via l’ONEM) qui accorde des réductions de cotisations patronales pour l’engagement de chômeurs de longue durée.
- Les incitants fiscaux pour les entreprises qui engagent dans certains secteurs ou zones géographiques.
Les recours possibles et vos droits
Contester la décision de l’ONEM
Si vous estimez que la suppression de vos allocations est injustifiée, vous disposez de voies de recours :
- Le recours administratif auprès de l’ONEM lui-même dans les trois mois suivant la notification. Vous devez expliquer par écrit pourquoi vous contestez la décision.
- Le recours devant le tribunal du travail si le recours administratif échoue. Vous disposez de trois mois après la décision de l’ONEM pour saisir le tribunal. Il est fortement recommandé de vous faire assister par un avocat spécialisé en droit social ou par votre syndicat.
- L’aide juridique gratuite : si vous avez de faibles revenus, vous pouvez bénéficier de l’aide d’un avocat pro deo (gratuit) via le bureau d’aide juridique de votre tribunal du travail.
Bon à savoir
Les organisations syndicales (FGTB, CSC, CGSLB) offrent un accompagnement juridique à leurs membres pour contester les décisions de l’ONEM. Si vous n’êtes pas syndiqué, une adhésion peut être judicieuse pour bénéficier de ce soutien. Les cotisations syndicales sont par ailleurs partiellement déductibles fiscalement.
Vos droits pendant la période de transition
Même après réception du courrier, vous conservez certains droits jusqu’à la date effective de suppression :
- L’accompagnement renforcé : vous êtes prioritaire pour les entretiens avec les conseillers emploi et l’accès aux formations.
- La dispense de disponibilité : si vous suivez une formation qualifiante reconnue, vous pouvez être dispensé de l’obligation de recherche active d’emploi.
- Le maintien temporaire : dans certains cas exceptionnels (problèmes de santé, situations familiales graves), un maintien temporaire des allocations peut être accordé.
- L’accès aux services sociaux : les CPAS peuvent intervenir avant même la fin effective des allocations si vous êtes en difficulté.
Les perspectives d’évolution de la réforme
Les critiques et le débat social
Cette réforme du chômage fait l’objet de vives contestations de la part de nombreux acteurs sociaux :
Les syndicats dénoncent une mesure punitive qui ne tient pas compte des difficultés structurelles du marché de l’emploi belge, notamment la discrimination à l’embauche des seniors et le manque d’offres d’emploi de qualité.
Les associations de lutte contre la pauvreté alertent sur le risque d’une augmentation massive de la précarité et du recours aux CPAS, qui sont déjà sous pression.
Les économistes sont divisés : certains estiment que la mesure incitera au retour à l’emploi, d’autres craignent qu’elle ne fasse que déplacer le problème vers l’aide sociale sans créer d’emplois supplémentaires.
Les organismes régionaux de l’emploi eux-mêmes expriment des inquiétudes sur leur capacité à absorber et accompagner efficacement tous les demandeurs d’emploi concernés.
Les ajustements possibles
Face à la contestation sociale, le gouvernement pourrait être amené à ajuster certains aspects de la réforme du chômage :
- Des exemptions supplémentaires pour certains profils particulièrement vulnérables (seniors proches de la retraite, personnes avec handicap non reconnu officiellement).
- Un allongement des délais pour permettre aux services de l’emploi de mieux accompagner les personnes concernées.
- Des investissements accrus dans la formation professionnelle et l’accompagnement vers l’emploi pour rendre la mesure plus supportable.
- Des mesures d’activation renforcées : plutôt que de simplement supprimer les allocations, création de programmes obligatoires de formation ou d’activité d’intérêt général avec maintien d’un revenu.
Préparer son avenir professionnel dès maintenant
Anticiper plutôt que subir
Que vous ayez déjà reçu le courrier ou non, l’anticipation est votre meilleure alliée :
Auditez votre situation dès maintenant : combien de temps vous reste-t-il avant d’atteindre les deux ans ? Quelles sont vos compétences transférables ? Quels secteurs vous intéressent ?
Investissez dans votre formation continue : même quelques heures par semaine sur des plateformes d’apprentissage en ligne peuvent faire la différence. Certaines compétences numériques de base sont devenues indispensables dans presque tous les secteurs.
Développez votre réseau professionnel : beaucoup d’emplois ne sont jamais publiés officiellement. LinkedIn, les événements de networking, les anciens collègues peuvent être des sources précieuses d’opportunités.
Restez visible et actif : les employeurs apprécient les candidats qui n’ont pas complètement décroché du monde professionnel. Bénévolat, petites missions, projets personnels démontrent votre motivation.
Anticipez la réforme du chômage et estimez vos droits aux aides sociales et régionales en Belgique dès maintenant.
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Optimiser votre recherche d’emploi
Une recherche d’emploi efficace nécessite une approche structurée :
- Personnalisez chaque candidature : les CV et lettres de motivation génériques ont très peu de chances d’aboutir. Adaptez votre discours à chaque offre et entreprise.
- Utilisez tous les canaux : sites d’emploi généralistes (Indeed, StepStone), sites spécialisés par secteur, intérim (Randstad, Manpower, Adecco via votre organisme de l’emploi), candidatures spontanées.
- Préparez-vous aux entretiens : les organismes régionaux proposent des simulations d’entretien gratuites. Profitez-en pour gagner en confiance et en efficacité.
- Soyez flexible : sur les horaires (temps partiel, horaires décalés), la localisation (mobilité), le type de contrat (CDD avant CDI). Un pied dans l’entreprise vaut mieux qu’une attente prolongée.
Astuce
Les agences d’intérim sont souvent la porte d’entrée la plus rapide vers l’emploi. De nombreuses entreprises testent les candidats via l’intérim avant de proposer un CDI. Ne négligez pas cette option, même si vous visez un emploi stable à terme. Les missions d’intérim vous permettent aussi de développer votre expérience et votre réseau.