🌟 Qui peut participer à l’opération Été solidaire en Wallonie ?
Les jeunes de 15 à 21 ans domiciliés dans une commune participante et ayant terminé les deux premières années du secondaire (si 15 ans).
Vous avez entre 15 et 21 ans et cherchez un premier emploi rémunéré cet été ? L’opération Été solidaire en Wallonie pourrait bien être la solution idéale pour débuter dans le monde du travail tout en contribuant utilement à votre commune. Chaque année, ce dispositif wallon soutenu par le Service Public de Wallonie (SPW) permet à des milliers de jeunes de gagner jusqu’à 560 € nets pendant les vacances d’été, tout en participant à des projets d’utilité publique. Mes Aides financières vous explique comment postuler, quelles sont les conditions d’accès et pourquoi cette expérience professionnelle peut transformer votre été en tremplin social et professionnel.
Sommaire
L’opération Été solidaire existe depuis 1994 et vise à promouvoir la solidarité auprès des jeunes à l’égard des citoyens. Ce programme régional unique permet aux adolescents et jeunes adultes de découvrir le monde professionnel dans un cadre bienveillant, tout en rendant service à leur communauté locale.
L’objectif principal est de sensibiliser les jeunes à la solidarité en leur permettant de réaliser des travaux d’utilité publique et de rendre des services à la population pendant les vacances d’été, en étant engagés par les communes wallonnes contre rétribution. Concrètement, il peut s’agir de repeindre des infrastructures publiques, d’aider dans des centres pour personnes âgées, d’entretenir des espaces verts, d’assister des associations locales ou encore de participer à des événements communaux.
Le succès de l’opération ne se dément pas d’année en année. En 2024, pas moins de 227 communes wallonnes ont participé au dispositif, engageant environ 3 000 jeunes. Pour l’édition 2025, le Gouvernement wallon a renouvelé son engagement avec un budget de 1,620 millions d’euros, témoignant de la volonté des autorités de maintenir ce programme phare.
L’opération ESOL 2025 se déroule du 1er juillet au 31 août 2025, offrant ainsi deux mois complets d’opportunités pour les jeunes Wallons.
Pour postuler à l’opération Été solidaire, vous devez remplir plusieurs critères précis :
Contrairement à un job étudiant classique, l’accès à Été solidaire n’est pas automatique. La demande étant souvent supérieure à l’offre, les communes organisent une procédure de sélection.
Les jeunes désireux de s’inscrire peuvent compléter le formulaire d’inscription disponible sur des plateformes comme l’E-Guichet, généralement entre mai et début juin, avec une sélection effectuée par tirage au sort. Chaque commune définit ses propres dates d’inscription et modalités, mais le principe reste similaire partout en Wallonie.
Cette procédure par tirage au sort garantit l’équité : que vous soyez le premier ou le dernier à vous inscrire, vous avez les mêmes chances d’être sélectionné. C’est donc la chance, et non la rapidité, qui détermine votre participation.
La rémunération constitue évidemment un élément essentiel de l’opération Été solidaire. La subvention du Service Public de Wallonie est de 8 € nets par heure prestée, avec un maximum subsidiable de 70 heures, soit 560 € nets.
Concrètement, voici ce que cela signifie :
Pour un jeune de 15 ans qui n’a souvent accès à aucun autre emploi légal, ces 560 € nets représentent une somme considérable. C’est l’argent de poche pour l’année, le financement d’un projet personnel, ou encore une contribution au budget familial.
L’un des grands avantages de l’opération Été solidaire réside dans son statut particulier. Contrairement à un contrat étudiant classique, cette formule ne compte généralement pas dans le quota de jours de travail étudiant (actuellement fixé à 600 heures par an pour conserver les avantages fiscaux et sociaux).
De plus, cette rémunération n’impacte pas les allocations familiales de vos parents, ce qui constitue un atout non négligeable pour les familles qui perçoivent ces aides sociales.
Les inscriptions pour Été solidaire s’ouvrent généralement au printemps, avec des dates variables selon les communes. À Liège par exemple, les inscriptions se sont ouvertes le 12 mai 2025 et ont été clôturées le 31 mai 2025 à minuit.
Le calendrier type se présente comme suit :
La procédure de candidature varie légèrement d’une commune à l’autre, mais elle suit généralement ce schéma :
Étape 1 : Inscription en ligne La plupart des communes utilisent désormais des plateformes digitales (E-Guichet, sites communaux, plateformes jeunesse). Vous devez remplir un formulaire avec vos coordonnées, votre âge, votre niveau scolaire et parfois vos disponibilités.
Étape 2 : Documents à fournir Préparez les documents suivants (liste non exhaustive) :
Étape 3 : Tirage au sort Une fois les inscriptions clôturées, la commune procède à un tirage au sort informatique pour sélectionner les participants parmi tous les candidats.
Étape 4 : Entretien d’embauche (dans certaines communes) Certaines communes organisent un mini-entretien d’embauche avec les jeunes sélectionnés. C’est l’occasion de découvrir les types de chantiers disponibles, d’exprimer vos préférences et de poser vos questions pratiques.
Étape 5 : Signature du contrat Si vous êtes retenu, vous signez un contrat de travail temporaire pour la durée du chantier (généralement 1 à 2 semaines).
Pour connaître les modalités précises dans votre commune, plusieurs sources d’information s’offrent à vous :
L’opération vise à inciter les jeunes à améliorer, embellir et valoriser leur quartier et leur environnement sur le territoire de la commune. Les missions confiées aux jeunes sont donc extrêmement diverses et dépendent des besoins identifiés par chaque commune.
Missions d’aménagement et d’embellissement :
Missions sociales et intergénérationnelles :
Missions événementielles et culturelles :
L’objectif est également de promouvoir la solidarité des jeunes vis-à-vis des personnes défavorisées ou en difficulté et de favoriser les liens intergénérationnels, particulièrement avec les personnes âgées.
Vous ne serez jamais livré à vous-même durant votre participation à Été solidaire. Chaque groupe de jeunes est encadré par des professionnels : éducateurs du plan de cohésion sociale, animateurs, membres du personnel communal ou associatif.
Ces encadrants assurent :
Comme le souligne Lucie Cambier, éducatrice au plan de cohésion sociale de Manage : « C’est une mixité sociale, c’est une mixité également des genres et tous ces jeunes sont en contact avec des personnes qui ont des déficiences, soit physiques, soit mentales ». Cette dimension d’apprentissage de la diversité constitue l’un des piliers du projet.
Le dispositif permet aux jeunes d’effectuer ou de découvrir un travail valorisant. Pour beaucoup de participants, il s’agit de leur toute première expérience de travail. Un jeune de 15 ans témoigne : « Je voulais commencer à travailler pour apprendre différents métiers. Je voulais aussi gagner de l’argent et à mon âge, c’était le seul travail qui était accessible pour moi ».
Cette première approche du monde professionnel vous permet de :
Au-delà de l’aspect professionnel, Été solidaire constitue une véritable école de la citoyenneté. Les témoignages des participants le confirment : « Je trouve que le projet, il est super sympa, ça fait découvrir un autre monde aux jeunes et ça nous fait sortir un peu de notre zone de confort ».
Les apports sociaux sont multiples :
Mixité sociale : vous travaillez avec des jeunes de tous horizons, de tous quartiers, de toutes conditions sociales. Cette diversité enrichit votre vision du monde et développe votre ouverture d’esprit.
Solidarité intergénérationnelle : au contact de personnes âgées, de personnes en situation de handicap ou en difficulté, vous développez votre empathie et votre sens de l’engagement envers les plus fragiles.
Esprit d’équipe : « Au début de la semaine, on ne se connaissait pas encore, mais c’est bon, on a commencé à bien se connaître et maintenant on s’amuse », raconte un participant. Le travail collectif crée des liens durables.
Sentiment d’utilité : contribuer concrètement à l’amélioration de votre commune génère une fierté personnelle et un sentiment d’appartenance à votre communauté.
Lucie Cambier, éducatrice, insiste sur cet aspect : « Je pense que c’est un plus très important dans la société actuelle, d’avoir des bons contacts et d’essayer d’entretenir des bonnes relations avec ses collègues, même si ça ne dure que 15 jours ».
Durant votre participation à Été solidaire, vous développerez des soft skills (compétences comportementales) essentielles :
Ces compétences vous serviront tout au long de votre vie, que ce soit dans vos études supérieures, vos futurs emplois ou votre vie personnelle.
Même si le système repose sur un tirage au sort, il est crucial de vous inscrire rapidement une fois la période ouverte. Certaines communes ont un nombre limité de places et pourraient clôturer les inscriptions avant la date officielle si elles reçoivent trop de candidatures.
Bien que le tirage au sort soit aléatoire, un dossier complet et correctement rempli évite tout risque de rejet administratif. Vérifiez que :
Si votre commune organise un entretien d’embauche, préparez-vous sérieusement :
Plus vous êtes flexible sur vos disponibilités, plus vous avez de chances d’être intégré à un chantier. Si vous partez en vacances tout le mois de juillet, signalez-le clairement mais indiquez que vous êtes disponible en août.
De même, montrez-vous ouvert à différents types de missions. Ne vous limitez pas à un seul domaine : la diversité des expériences enrichira votre été.
La bonne nouvelle : vous pouvez tout à fait combiner votre participation à Été solidaire avec d’autres jobs étudiants durant l’été. Les 70 heures maximum d’Été solidaire ne représentent que 1 à 2 semaines de travail, vous laissant le reste de l’été libre pour d’autres activités rémunérées.
Cette stratégie vous permet de diversifier vos expériences tout en maximisant vos revenus d’été.
Rappelons qu’en Belgique, les étudiants bénéficient d’un quota de 600 heures par an (calendrier civil) durant lesquelles ils peuvent travailler avec des cotisations sociales réduites. Au-delà, ils sont soumis aux cotisations ordinaires.
L’avantage d’Été solidaire est que, selon les modalités de votre commune, ces heures peuvent ne pas compter dans votre quota étudiant, vous préservant ainsi vos 600 heures pour d’autres emplois. Vérifiez ce point précis auprès de votre administration communale.
Contrairement à certains jobs étudiants qui peuvent impacter les allocations familiales si vous dépassez certains plafonds de revenus, la participation à Été solidaire ne met pas en péril les allocations familiales de vos parents. C’est un atout considérable pour les familles qui comptent sur cette aide mensuelle.
Les communes participent en répondant à un appel à projets lancé par le Service Public de Wallonie, avec une date limite généralement fixée en avril. Chaque commune candidate doit présenter un projet détaillant :
Une fois le projet approuvé par la Région, la commune reçoit une subvention et peut lancer le recrutement des jeunes participants.
La subvention du SPW est de 8 € nets par heure prestée avec un maximum subsidiable de 70 heures, soit 560 € par jeune. Mais le financement ne s’arrête pas là.
Les communes doivent également budgéter :
Certaines communes complètent la subvention régionale par des fonds propres pour offrir une rémunération légèrement supérieure ou pour engager davantage de jeunes.
L’opération Été solidaire est un véritable projet de territoire qui mobilise de nombreux acteurs :
Cette mobilisation collective fait d’Été solidaire bien plus qu’un simple job d’été : c’est un projet de société qui renforce la cohésion locale.
Les témoignages recueillis auprès des jeunes participants sont unanimes : l’expérience est enrichissante, tant sur le plan financier que personnel.
Un participant résume : « Je trouve que le projet, il est super sympa, ça fait découvrir un autre monde aux jeunes et ça nous fait sortir un peu de notre zone de confort ». Cette sortie de la zone de confort est précisément l’un des objectifs de l’opération : permettre aux jeunes de s’ouvrir à des réalités différentes des leurs.
Un autre ajoute la dimension sociale : « Au début de la semaine, on ne se connaissait pas encore, mais c’est bon, on a commencé à bien se connaître et maintenant on s’amuse ». Les amitiés nouées durant ces deux semaines de travail dépassent souvent le cadre du chantier.
Si vous n’êtes pas sélectionné pour Été solidaire, ne désespérez pas ! D’autres opportunités existent pour les jeunes en Belgique francophone :
Les jobs étudiants classiques : horeca, distribution, événementiel, secteur agricole… Les opportunités sont nombreuses en été. Consultez les sites du Forem (pour la Wallonie) ou d’Actiris (pour Bruxelles) qui recensent les offres d’emploi étudiant.
Le volontariat : si l’aspect rémunération est secondaire et que vous privilégiez l’engagement citoyen, de nombreuses associations recherchent des volontaires pour l’été. Festivals, associations environnementales, aide humanitaire… Les possibilités sont infinies.
Les stages de découverte professionnelle : certains secteurs proposent des stages d’observation ou de découverte durant l’été, parfois rémunérés sous forme d’indemnités.
Les formations qualifiantes courtes : profitez de l’été pour acquérir de nouvelles compétences via des formations courtes (langues, informatique, permis de conduire) qui amélioreront votre employabilité, enrichiront votre CV et vous donneront un avantage pour décrocher vos premiers emplois ou stages, tout en vous permettant de découvrir de nouvelles passions et de développer votre autonomie.
Les jeunes de 15 à 21 ans domiciliés dans une commune participante et ayant terminé les deux premières années du secondaire (si 15 ans).
La subvention SPW est de 8 € nets/heure, avec un maximum de 70 heures, soit 560 € nets pour l’été.
Généralement non. Elles n’impactent pas vos 600 heures annuelles et ne réduisent pas les allocations familiales.
Inscription en ligne via le site de votre commune, documents requis (C.I., attestation de domicile, autorisation parentale si mineur) et sélection par tirage au sort.
D’autres opportunités existent : jobs étudiants classiques, volontariat, stages de découverte professionnelle ou formations qualifiantes courtes.
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